GARDONS ESPOIR ET PATIENCE
Voici une lettre de nôtre camarade
Jean-Marc OLIVIER1° PROMO
qui se bat pour faire reconnaitre nos deux premiéres années de scolarité.Il vient de rentrer en chambre stérile où il lutte contre une grave maladie ,envoyez lui un petit mail de réconfort ce serait gentil de vôtre part, je compte sur vous.Je vous joint aussi son dernier courriel avec son adresse email à la fin de sa lettre .
Enfin pour conclure je vous joint aussi la lettre du Général BONNARDOT 2° PROMO
Quelques mots à l’attention des Anciens d’Issoire des trois premières promotions et des autres.
Comme vous le savez tous, à la suite d’un malentendu, d’une erreur, de quelques turpitudes, les anciens de notre école avaient été privés des années de service qui correspondaient à leur deux premières années d’étude.
Après bien des courriers, beaucoup d appels téléphoniques aux Ministres de la Défense successifs, aux différents parlementaires, après bien des appels auprès des tribunaux, des recours etc, notre démarche commune a fini par faire reconnaitre dans un premier temps nos camarades qui étaient de la quatrième promotion et au-delà.
Mais pas question de reconnaitre les anciens des trois premières promotions.
Un nouveau marathon a commencé pour aboutir à cette décision inique qui reconnaissait que nos camarades qui avaient quittés le service actif après cinq années de service retrouvaient leurs droits. Les autres étaient laissés sur la touche.
Ai-je eu raison, je n’en sais rien.
J’ai trouvé cette décision particulièrement injuste et tout à fait opposé à notre engagement à tous, que ce soit conformément au TTA 168 ou à son successeur le code de défense.
Un chef a le devoir de s’assurer que les intérêts de ses subordonnés ont été respectés.
Or ce n’était pas le cas.
Aucun de ceux qui avaient eu l’honneur de faire un temps de commandement n’avaient le droit de l’ignorer, de laisser faire.
J’ai donc à la suite de gens comme Scoubart, Dormenie , Moreau et bien d’autres, demandé des comptes à ces gens qui ne lisaient le règlement que dans un seul sens.
Je dit : je. Ce n’est pas par ce que je suis schysophrène.
La langue française ne permet pas facilement de s’adresser à ses amis quand on a fait quelque chose, non pas pour se mettre en avant. Pour être efficace.
L’ensemble des démarches a donc fait que le commandement a fini par se poser des questions.
Notre démarche a commencé à inquiéter.
Dans ce combat, un peu de chance a fait que l’un d’entre nous ait été nommé auprès du Président de la Commission de la Défense Nationale. Notre camarade Bonnardot
Nous avons obtenu des réponses qui semblaient positives mais qui, en lisant bien, ont été tronquées. Une virgule bien placée, une date arrêtée on ne sait pourquoi, et le tour est joué
Nous avons lancé une nouvelle offensive, à laquelle certains d’entre vous ont participé en aiguillonnant qui leur député, qui leur sénateur, qui leurs relations, qui le médiateur, voir le conseil d’Etat.
Cela s’est terminé à mon grand étonnement par un appel téléphonique du cabinet du ministre me demandant de me rendre à un rendez-vous pour revoir notre dossier. Pensant qu’il était nécessaire de ne pas être le seul à avoir la « bonne parole », j’ai demandé à Bonnardot de m’accompagner
De cet entrevue qui a eu lieu le 9/6, il ressort qu’il convient d’avoir un espoir mesuré quand à la bonne fin de notre affaire.
Si nous avons eu le sentiment que notre requête a été bien entendue et bien reçue, il faut être prudent quand aux résultats.
En effet, il nous faut attendre la fin de la discussion du budget de la Défense pour savoir où nous en sommes.
Je dis nous car il faut englober tout le monde. Tous ceux qui ont participé de prêt ou de loin à notre combat.
Après en avoir parlé avoir Bonnardot, il apparait utile, afin d’éviter des effets parasites, de ne pas exciter les instances. Il convient de laisser les dossiers en cours faire leur chemin. C’est normal. Mais un peu de calme ne peut nous être que bénéfique.
Merci à tous d’avoir encore un peu de patience, nous sommes peut-être près du but.
Un mot encore.
Nous ne savons pas de quoi demain sera fait.
Je souhaiterais que chacun réfléchisse à ce qui suit.
Je souhaiterais que tous les chefs issus d’Issoire, quelque soit leur grade aujourd’hui ou demain, quelque soit leur statut, officier, sous-officier ou chef d’entreprise, n’oublient jamais qu’un chef a le devoir de faire respecter les droits et les intérêts de ses subordonnés. Qu’il a le devoir faire respecter sa parole, ses engagements.
N’oublions pas que nous devons tous en permanence respecter nos devoirs.
C’est ce qui nous permet de demander que nos droits soient respectés.
C’est en ces termes qu’était rédigé le TTA 168, notre règlement de Discipline Générale. Nous l’avons appris par cœur.
C’est en ces termes qu’est rédigé le Code de Défense qui lui a succédé
C’est ce qui a guidé ma démarche. Je pense que c’est ce qui a encouragé beaucoup d’autres qui sont restés dans l’ombre et que je remercie en votre nom à tous.
J’espère que cela aura été positif.
Nous ne manqueront pas de vous tenir informé des suites de notre combat
Et par tous les Saints, Vive les techniciens
MAIL DE JEAN MARC OLIVIER : jelyan@club-internet.fr
Comme promis un petit mot à l'intention des anciens des trois premières promos.
Comme vous le savez, je recommence depuis deux jours un combat qui ne va pas être simple. Mais est-ce que la vie est toujours simple?
Je rentre demain soir en chambre d'isolement,Non je ne vais pas en tôle, je vais tenter de faire remettre en place mes globules, mes plaquettes, enfin tout.
Je resterai à votre écoute sur ce moyen car, il a l'avantage de me permettre d'y aller quand je veux, mais surtout même si je suis fatigué, ça passe alors que le téléphone est plus fatiguant
Lettre du Général Gérard BONNARDOT
Bonjour cher camarade
Si nous ne donnons pas de nouvelles très souvent, nous continuons les
démarches pour la prise en compte de nos années d'école. Je dis nous car
Jean-Marc OLIVIER et moi sommes souvent en contact.
C'était un peu particulier ce matin puisque nous nous sommes retrouvés
pour une réunion au cabinet du ministre avec le conseiller social et
l'adjoint au cher de cabinet du ministre. Le conseiller social, un
contrôleur des armées que je connais bien, est celui-là même qui, dans
une fonction antérieure à la DRH, a signé la directive au service des
pensions pour la reconnaissance des 2 années, mais avec des limites qui
la rendait inefficace, sauf pour JONQUET (S'il a pu obtenir gain de
cause, c'est en effet parce qu'il a liquidé sa pension après le 1er
janvier 2004 et qu'il n'était pas au maximum d'annuités).
Le point a été fait, une fois de plus, sur la situation. Mon idée, que
j'avais déjà soumise à mes interlocuteurs habituels, est, pour cette
année, d'inscrire une exception à l'article L55 directement dans le
projet de loi de finances (PLF) pour 2012 qui est en cours de
préparation ; cela éviterait le recours aléatoire à un amendement de
député au moment de la discussion du budget à l'automne. Nous avons
insisté sur ce point et il nous semble avoir été compris, avec un petit
espoir que cela se fasse ; mais il faut évidemment rester très prudent
tant que les dispositions ne sont pas votées. Nos interlocuteurs nous
ont promis de nous faire savoir dans un délai pas trop long, la suite
qui pourrait être donnée à notre démarche.
Je te transmets cette information, pour la diffuser, mais en demandant à
chacun d'avoir, comme moi, un espoir mesuré.
Pour moi, la santé est bonne, ce qui est moins le cas de Jean-Marc
OLLIVIER. Pour le reste, il faut que le deuil de mon épouse passe avec
le temps.
Je te tiens évidemment au courant de toute nouvelle information dans les
plus brefs délais.
Bien amicalement.
Gerard BONNARDOT